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Né à La Rochelle en 1964 et aujourd'hui à Bayonne. Jean-Luc Louis est amateur de Hitchcock, Kubrick, Tarantino, balancé entre San Antonio et Boris Vian, fasciné par les univers de Werber, un peu influencé par ceux de Crichton, passionné par les histoires de Sinoué et enivré par Le Parfum de Süskind, il est bassiste rock à ses heures et occupe une profession de cadre, histoire de vivre au quotidien. « J’ai écrit mes livres avec passion, comme si je les lisais, pour découvrir l’histoire avec l’envie constante de passer à la page suivante ». |
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Pour celui qui sait lire, il découvrira peu à peu les véritables traits de caractères de celui qui a écrit, à condition bien sûr de rester objectif. Il est bon de s'imprégner des personnages fictifs pour profiter totalement de l'histoire dans laquelle on se plonge, mais il faut pour cela que l'écrivain rédige son livre comme s'il en lisait un autre, avec passion, qu'il ait envie de passer à la page suivante en ressentant lui-même le besoin de découvrir ce que sera le fruit de sa pensée. | ||
Je me suis mis à écrire assez tôt, des chansons, des poèmes, des nouvelles, mais c'est à l'âge de 36 ans que j'ai décidé d'écrire mon premier livre. Cette idée faisait depuis longtemps son chemin dans ma tête sans pour autant voir le jour car cela représentait pour moi quelque chose d'inaccessible. Écrire un livre peut sembler être une tâche ardue pour celui qui ne décide pas de commencer. La volonté de commencer est le cap le plus difficile à passer. La suite n'est que la mise en forme sur le papier d'une succession de rêves ou d'idées. La technique vient avec la pratique et rapidement les choses deviennent relativement simples une fois que tout est clair. L'essentiel est de savoir ce qu'on veut et surtout d'oser. Avant d'écrire pour les autres, on écrit pour soi. Poèmes, chansons, Histoire, biographies ou même un simple rapport professionnel ne prennent leur véritable dimension que dans la mesure où ils sont posés sur une page blanche. Transmettre une idée ou une pensée, c'est donner à l'autre la possibilité de développer sa propre pensée, et n'est-ce pas offrir là une certaine forme de liberté? L'essentiel est que rien ne soit déformé car le principal n'est pas la façon d'interpréter, mais la manière de s'ouvrir aux autres. L'interprétation implique l'erreur, aussi infime qu'elle puisse être. Le problème est que l'interprétation est souvent utilisée à des fins peu recommandables dont l'Histoire est remplie d'exemples qui ont transformé en cauchemar pour certains ce qui était au départ un rêve pour d'autres. La relation qu'il peut y avoir entre l'écrivain et son lecteur se transforme toujours en quelque chose d'intime. |